Un des domaines dans lequel le Comité 14 de l'AIPCR a travaillé dans son examen du développement durable dans ses relations avec le transport routier a été l'évaluation et la limitation des impacts des réseaux routiers et des politiques de transport. La route est la vie (Via vita). Ces mots sont contenus dans le logo de l'Association mondiale de la Route (AIPCR) créée en 1909. Sur la base de cette devise, la plupart des pays industrialisés, et plus précisément leurs seuls ingénieurs ont depuis des années été à la source de la conception, de la construction, de l'entretien, de la gestion et de l'exploitation des routes. Le besoin primaire - et dans de nombreux cas le seul objet d'intérêt - a été satisfait par le transport des personnes et des biens grâce au réseau routier. Mais pour satisfaire la demande de mobilité, toujours croissante, les ingénieurs, depuis quelques années, ont dû organiser les transports de façon plus durable. Il leur a fallu conceptualiser l'infrastructure nécessaire en tenant mieux compte de son impact sur l'environnement et sur la vie sociale de la population mondiale. Pendant les réunions du C14, de nombreux problèmes relatifs à l'impact des réseaux routiers et des politiques de transport sur la santé, la pollution locale, la biodiversité, le paysage, la réglementation applicable aux véhicules et la promotion de véhicules moins polluants ont été mis à jour. Ce constat a conduit à la rédaction d'un questionnaire. L'objet du questionnaire était de mieux connaître les impacts sociaux et environnementaux des politiques de transport et ainsi améliorer les processus de consultation pour obtenir, par le débat public, que la société accepte mieux les décisions. Il fournit aussi des réponses exactes aux questions mises en valeur par l'enquête.